« La ville sans vent », E. Devillepoix, Hachette
Lastyanax, 19 ans, apprenti surdoué, vient d’être nommé mage à l’issue de longues études lorsque son mentor, accessoirement ministre, est assassiné. Le jeune homme marche dans ses pas et brigue la même investiture, tout en cherchant à retrouver le coupable du meurtre avant d’être le prochain sur la liste. Sur ces entrefaites débarque dans sa vie Arka, mystérieuse jeune fille de 13 ans qui vient d’arriver à Hyperborée à la recherche d’informations sur son père qu’elle n’a jamais connu. Elle s’est laissé dire que c’est un mage, et elle va donc tout faire pour s’immiscer dans ce milieu, parmi les plus hautes sphères de la cité, elle qui n’a jamais été qu’à la grande école de la débrouillardise…
Un duo de personnages aussi improbable que complémentaire sur lequel repose une bonne partie du sel du récit. Chacun a son caractère bien trempé, ce qui produit forcément assez vite des étincelles…mais aussi une alchimie indéniable, très touchante et attachante !
« La ville sans vent », c’est un roman plein de magie à plus d’un titre… Le vent a peut-être quitté la ville mais il habite chacune des pages du récit, nous emporte avec lui, avec Last’ et Arka, au cœur d’une trame narrative riche, complexe, dynamique et maîtrisée. On navigue entre complots, enquête, intrigues politiques et sociales, action, rebondissements, et derrière on devine un univers bien construit, cohérent (dans son système de magie notamment) et utilisé à bon escient. Bref, un tome 1 (sur 2 au total) plein de promesses et de créativité, bluffant pour un 1er roman et tout à fait addictif, à lire et à offrir pour toute la famille àpd 14-15 ans, surtout si vous avez aimé La Passe-Miroir, Fils-des-Brumes, Les royaumes du Nord, l’Assassin Royal ou encore Harry Potter !
– Nikita –